Anick Langelier

Si Anick Langelier s’exprime ainsi depuis son plus jeune âge, c’est certainement parce qu’elle est en parfaite osmose avec une puissance créatrice divine qui la pousse à peindre. Je suis sûr que son œuvre est régie par cette force surnaturelle bienfaisante qui lui fait voir ces images révélatrices d’un talent inné. Ce sont des images qui nous transportent dans une autre dimension. (Jean-Marc Rives, critique d’art). Anick Langelier est confinée dans un cadre de vie très circonscrit, une petite chambre où les fenêtres sont voilées et où les monographies, les romans fantastiques et les essais philosophiques sont les seules vues possibles sur l’extérieur. Depuis plus de vingt ans, cette jeune femme, habitée par le désir d’atteindre la perfection totale, peint avec toute son âme pour parvenir à transcender ses problèmes de santé. Dans ce travail en pleine évolution, ses tableaux les plus récents sont caractérisés par un souci du détail exceptionnel, au profit d’une narration inspirée par les grandes œuvres picturales, littéraires ou musicales qui jalonnent le parcours intellectuel d’Anick : des réminiscences de la Bible, de Rimbaud, de Poe, de Beethoven, de Lennon, de Van Gogh ou de Munch se côtoient dans un mashup inégalé, véritable explosion de références et de couleurs, une école personnelle qu’elle nomme Figuration littéraire. Entre le Saguenay d’Arthur Villeneuve et le New-York de Joe Coleman, Anick Langelier est un cas à part : la désormais grande naïve de Montréal-Est.

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